Le Nouvel Obs m'a interviewée le 31 mai 2016 sur les erreurs de TEG dans les contrats de crédit à l'occasion d'un sujet sur la société Ananacrédit, nouvel expertiseur de crédit créé par Dieudonné.
http://rue89.nouvelobs.com/2016/05/31/web-dieudonne-prend-michael-moore-264165
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mardi 14 juin 2016
jeudi 2 juin 2016
mercredi 18 novembre 2015
La réduction du préavis pour donner congé de son appartement, depuis la Loi MACRON
La réduction du préavis pour donner son congé depuis la loi MACRON
En principe le délai de préavis est de 3 mois pour un locataire pour
mettre fin à son bail d’habitation. Il existe un délai plus court réduit à 1
mois lorsque le locataire a été muté ou perdu son emploi ou retrouvé un emploi.
Le délai est également réduit à 1 mois pour les locataires âgés de plus de 60
ans dont la santé nécessite un changement de domicile (art. 15 loi 6 juillet 1989).
La loi MACRON
du 6 août 2015 prévoit désormais que le préavis est également d’1 mois dans les
villes de plus de 50.000 habitants où il existe des difficultés de logement
mais la liste des villes concernées est fixée par décret.
Prenons le
cas d’un locataire qui habite Versailles et qui veut donner son congé. Il doit
un préavis de 1 mois ou 3 mois à son bailleur ? On pourrait donc penser
que c’est 1 mois, mais je répondrai au contraire que pour l’instant, le préavis
est encore de 3 mois. Pourquoi ? parcequ’il n’y a plus de décret
d’application.
Regardons
les textes.
L’article 15
de la loi du 6 juillet 1989 modifié par la loi MACRON qui prévoit un délai de
préavis réduit à un mois, fait un renvoi à l’article 17 de la même loi qui
évoque les zones d’urbanisations de plus de 50.000 habitations où il existe un
déséquilibre marqué entre les offres et les demandes. L’article 17 (dont la
rédaction date de la loi ALUR) indique qu’un décret en conseil d’état doit
fixer la liste des communes concernées.
Le décret
qui fixe la liste des communes concernées a été publié le 30 juillet 2014
(décret n°2014-854) et revoie lui-même à un décret du 10 mai 2013 (décret
n°2013-392) portant sur un autre sujet (la taxation des habitations vacantes)
et comportant cette fameuse liste, dont fait partie la ville de Versailles.
Tout irait pour
le mieux dans le meilleur des mondes, si le fameux décret du 30 juillet 2014
n’avait pas été abrogé par un décret du 29 juillet 2015 (n°2015-931) !
Plus de
décret, plus de réduction du délai d’1 mois pour les congés donnés dans les
villes de plus de 50.000 habitants !
Le locataire
ne peut donc pas demander à bénéficier pour l’instant de la loi MACRON relative
à la réduction du préavis à 1 mois au motif que le logement est situé à
Versailles.
Pour en
savoir plus :
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=4D1CA073984B329F916EC0D68EFE162B.tpdila23v_3?cidTexte=JORFTEXT000000509310&idArticle=LEGIARTI000006475148&dateTexte=&categorieLien=cid
mardi 19 mai 2015
Amis cavaliers, comment respecter la réglementation avec les vans pour chevaux ?
Amis
cavaliers, comment respecter la réglementation avec les vans pour chevaux ?
Je sors un peu des
sentiers de ma sphère de compétences, mais la réglementation permettant de
tracter un van pour pouvoir transporter son cheval est objet de trop nombreuses
discussions et idées reçues. Le sujet méritait donc bien un post.
Que
faut-il regarder en priorité ?
Contrairement à une
fausse idée qui circule beaucoup dans les écuries, le poids réel de la voiture
et du van doit évidemment être pris en compte, mais ne suffit pas ! Le
poids théorique autorisé sur la carte grise est indispensable.
Il faut donc examiner avec
attention la carte grise de votre voiture et celle du van. C’est l’addition du
PTAC de la voiture avec celui du van qui vous permettra de dire si votre permis
suffit à tracter l’ensemble voiture + van que vous souhaitez utiliser pour
transporter votre cheval.
Le PTAC de la voiture
est mentionné sous la rubrique F3.
Le PTAC du van est
mentionné sous la rubrique F1.
Quel
van pour quel permis ?
-Si vous n’avez qu’un permis
B (permis voiture), l’addition du PTAC du véhicule tracteur (voiture) avec celui
de la remorque (van) ne doit pas dépasser 3,5T.
-Si vous avez la
formation B96 en plus du permis B (création depuis le 19 février 2013) :
Il faut que la somme des PTAC voiture + van doit être inférieur à 4,250T.
-Si vous avez le permis
BE (ou anciennement EB) : vous pouvez tracter un PTAC voiture + van de 4,250Tet
plus.
Exemple : votre voiture
est une Citroën C5. Son PTAC est de 2,357T. Votre permis B vous permettrait
donc de tracter en théorie 3,5T – 2,357T = 1,143T maximum. Même pour un van 1
place, ça risque d’être juste à moins de transporter un shetland et encore !
Il faudra
donc passer le B96 (formation d'une journée) qui vous permet de tracter un van dont le PTAC sera au
maximum de : 4,250T-2,357T=1,893T.
Il
convient également de vérifier les données constructeur :
C’est là que le PTRA intervient.
En effet, en conservant l’exemple ci-dessus, même si votre permis autorise de
tracter un van d’un PTAC de 2,352T, donc un van 2 places, il faut que le
constructeur le permette. Pour vérifier cela, il faut soustraire le PTRA (mention carte
grise : F3) du PTAC (F2) de la voiture pour obtenir la masse tractable
autorisée. Pour la citröen C5 de notre exemple, le PTRA est de 3,967T ce qui autorise un van de 3,967T-2,357T=
1,610T. Pour le van 2 places, ce n’est pas possible, par contre un van 1 place
pas de soucis.
Enfin,
attention au poids réel :
Il faut évidemment que
les poids réels de la voiture et du van soient conformes aux poids autorisés sur
la carte grise.
En outre, le code de la
route exige que poids réel de la remorque ne puisse pas excéder 1,3 fois le
poids réel de la voiture.
Exemple : si votre
voiture est un Toyota RAV 4 qui fait 1,540T à vide (mention G1 sur la carte
grise), et que vous êtes seul dedans plus quelques bricoles, donc +100kgs on
arrive à 1,640T. La voiture ne peut pas tracter un van dont le poids réel dépasse
1,640Tx 1,3= 2,132T. Donc même si théoriquement le Rav 4 peut tracter un van 2
places, si on met 2 chevaux derrières, on risque de fort de dépasser cette norme. Tout dépend du poids des chevaux et de celui du van vide.
Les
sanctions :
En cas de dépassement
de poids autorisé, l’amende est de 135€ (contravention de 4ème
classe) par tranche de 0,5T à 1T de dépassement selon le cas du dépassement.
Si le dépassement est
de + de 5% du poids autorisé, l’immobilisation de l’ensemble peut être ordonnée
- je vous laisse imaginer le bonheur d’être coincé sur l’autoroute avec les
chevaux dans le van...
Mais le pire n’est pas
là. En cas d’accident, votre assurance pourra se faire un plaisir de vous
opposer un refus de garantie pour non respect de la réglementation routière et
là, vous auriez à supporter tout seul les conséquences financières des dégâts.
Pour en savoir plus : http://legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006841583&idSectionTA=LEGISCTA000006177084&cidTexte=LEGITEXT000006074228&dateTexte=20140509
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026952029&dateTexte=&categorieLien=id
mardi 5 mai 2015
Question de Monsieur S.C : Cela fait plusieurs mois que mon
compte bancaire est dans le rouge. La banque me réclame des agios. A-t-elle le
droit de le faire alors qu’il s’agit d’un découvert autorisé ?
Avoir un découvert autorisé ne
signifie pas qu’il s’agit d’un prêt d’argent gratuit ! Le montant des
intérêts (communément appelés « agios ») est prévu dans les
conditions tarifaires de votre banque.
Par contre, si votre compte n’est
pas repassé en positif ne serait-ce qu’une journée depuis plus de 3 mois, la
banque aurait dû vous proposer une offre de crédit.
Si elle ne l’a pas fait, elle a commis une
faute qui est sanctionnée par la déchéance des intérêts. Cela veut dire qu’elle
doit vous rembourser les agios qu’elle a vous a prélevés sur le compte. N’hésitez
pas à les réclamer.
Pour en savoir plus :
mercredi 22 avril 2015
En appel, ne pas oublier d’utiliser la redoutable arme de l’article 526 du Code de procédure civile
L’article
526 du Code de procédure civile permet à l’intimé d’obtenir la radiation de l’appel
lorsque l’appelant n’a pas réglé les condamnations ordonnées en première
instance et assorties de l’exécution provisoire. L’appelant dispose alors d’un
délai de 2 ans pour faire réinscrire au rôle son appel en justifiant bien sûr
avoir exécuté la décision. Au delà, l'appel est définitivement éteint.
L’article
susmentionné prévoit cependant une exception lorsque l’exécution de la
décision de première instance va entraîner des conséquences manifestement
excessives ou que l’appelant est dans l’impossibilité d’exécuter la décision.
La Cour d'appel de
PARIS a récemment fait droit à cette demande dans une affaire où l’appelant
était une banque qui avait été condamnée en première instance à restituer les
intérêts conventionnels à titre de sanction pour erreur du TEG (Ordonnance du
conseiller de la mise en état du 26 février 2015, pôle 5 chambre 6).
mardi 7 avril 2015
Attention aux e-mails qui prétendent émaner du Ministère de la Justice !!
Une nouvelle campagne de faux mails attaquent nos boites mails.
Ces mails prétendent provenir du Ministère de la Justice français.
Ces spams sont écrits dans un français impeccable et informent la victime que selon une décision de justice sur une somme d'argent qu'elle doit, une saisie immobilière de sa propriété a été autorisée. Une copie du prétendu jugement est annexée au mail.
La pièce jointe est un document Word nommé soit "copie du jugement.doc" ou "paiement.doc". Si le document est ouvert, il télécharge et affiche une image d'une lettre émanant soit-disant du Ministère de la Justice. Toutefois, le document contient également une macro qui va installer plusieurs logicieux malveillants sur l'ordinateur de la victime.
Source : Blog Trend Micro
http://blog.trendmicro.com/trendlabs-security-intelligence/fake-judicial-spam-leads-to-backdoor-with-fake-certificate-authority/
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